Ecole publique : des diminutions lourdes de conséquence
"Par communiqué du 6 mars 2009, les Verts du Finistère se déclaraient scandalisés par la carte scolaire du premier degré publiée par l'Inspection académique. Etaient annoncées les suppressions de
12,5 postes dans les écoles, auxquelles s'ajoutaient 6 suppressions en IME (Instituts Médico-Educatifs) et 8 suppressions dans les Réseaux d'Aide Spécialisée pour les Elèves en Difficulté).
Concrètement, dans le Pays bigouden et le Cap Sizun, ces coupes budgétaires ont des conséquences désastreuses. Nous en dénonçons au moins deux !
La réduction des moyens des RASED a contraint l'Administration à limiter leur intervention à onze écoles sur quarante. Cela veut dire que dans toutes les autres écoles, les élèves en difficulté
ne peuvent plus
bénéficier de l'aide de ces réseaux spécialisés. Encore un recul de la solidarité !
La réduction des effectifs dans le département ne permet pas de suivre l'évolution des inscriptions dans les classes. Un exemple : à Plonéour-Lanvern, avec 145 élèves inscrits en maternelle pour
4,5 postes, cela fait une moyenne de 32 élèves par enseignante. L'après-midi, en plus de leur classe de 28, 29 ou 30 élèves, les quatre enseignantes en service doivent donc assumer aussi
l'accueil des tout petits qui viennent à l'école.
Cette dégradation importante des moyens consacrés à l'école publique est le résultat de choix politiques. Cela concerne l'avenir de nos enfants, cela nous concerne tous."
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