NDDL : Démenti de la FNAUT
Par un communiqué, le prédident de la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports (FNAUT) dément l'affiramtion de Monsieur Massiot, président PS de la région Bretagne, qui affirmait que la FNAUT aurait pris position en 2007 en faveur de l'aéroport. "Ces propos n’ont rien à voir avec la réalité. Dès 2003, la FNAUT a exprimé sans la moindre ambiguïté son opposition à ce projet, et aucun fait nouveau ne l’a amenée à opérer un revirement" , répond le président de la FNAUT. Voici le texte de sa déclaration.
Paris, le 28 février 2013
Notre-Dame-des-Landes : une déclaration erronée du président du Conseil général de Bretagne
Dans une déclaration rendue publique le 27 février 2013, M. Patrick Massiot, président PS du Conseil régional de Bretagne, affirme que la FNAUT aurait, en 2007, pris position en faveur de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Ces propos n’ont rien à voir avec la réalité. Dès 2003, la FNAUT a exprimé sans la moindre ambiguïté son opposition à ce projet, et aucun fait nouveau ne l’a amenée à opérer un revirement.
Le rapport de 2007 cité par M. Massiot était une expertise sur la politique aéroportuaire de notre pays, commandée par la FNAUT et deux autres associations, et financée par la DGAC et l’ADEME.
La FNAUT s’était clairement démarquée des conclusions de cette expertise concernant les aéroports de province : M. Massiot, très attentif aux publications de la FNAUT, ne pouvait l’ignorer.
L’attitude de M. Massiot n’est pas admissible. La FNAUT respecte tous les élus et évite de polémiquer stérilement avec ceux avec lesquels elle est en désaccord : elle attend en retour être respectée de ces derniers.
Contact presse : Jean Sivardière, président de la FNAUT, tél. 04 76 75 23 31.
Le 14 mai 2012, la FNAUT avait interpellé le président de la République par un communiqué titré Notre Dame des Landes : un moratoire ne suffit pas. Elle y indiquait notamment que " la FNAUT comme d’autres associations nationales, s’est opposée de longue date à ce projet d¹aéroport. Elle estime que ce moratoire doit traduire un souci d’écoute véritable et déboucher sur un abandon pur et simple de ce projet ruineux, nuisible, dont l’utilité n’a jamais été démontrée de manière sérieuse." Voir le site de la FNAUT
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