Notre Dame des Landes : Le déni de réalité continue.
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Lundi 24 juin 2013 Notre Dame des Landes Le déni de réalité continue. |
Plutôt qu'un aéroport et une LGV Rennes-Nantes inutiles, il est temps de concentrer les financements publics sur les liaisons Rennes-Brest, Rennes-Quimper et St-Brieuc-Auray, puisqu'elles sont les plus utiles aux bretons.
Les premières conclusions du rapport Duron, Président de la commission Mobilité 21, chargée de hiérarchiser 80 grands projets d’infrastructures en France,
confirment l’abandon de bon nombre de lignes à grande vitesse en France, jugées trop couteuses.
Nous nous félicitons de ces annonces qui confirment ce que nous disions depuis longtemps : le modèle du tout TGV n'est pas viable économiquement. Les
financements doivent aller à la réhabilitation des voies ferrées existantes et aux déplacements du quotidien.
Si un certain nombre de Lignes à Grande Vitesse apparaît trop coûteux, le projet de nouvelle ligne entre Rennes et Nantes via Notre Dame des Landes semble lui aussi
abandonné. L'aéroport de Notre Dame des Landes apparaît encore moins justifié. Nous réaffirmons notre volonté de voir l'actuel aéroport de Nantes optimisé, tout comme la liaison entre
Rennes et Nantes via Redon ou Châteaubriant à partir des voies existantes.
Le syndicat mixte aéroportuaire réuni vendredi ne semble pas avoir pris la mesure des premières annonces de la commission Duron et s'entête dans l'illusion,
prévoyant même « une gare ferroviaire à Notre Dame des Landes offrant quatre voies à quais, capable d’accueillir des doubles rames de TGV ».
L'aéroport de Notre Dame des Landes ne décollera pas. Il est temps que les efforts financiers se concentrent désormais sur les lignes ferroviaires
Rennes-Brest et Rennes-Quimper, que l'Etat semble vouloir délaisser, ainsi que la liaison St-Brieuc-Auray pour un aménagement équilibré de la Bretagne.
Gaëlle Rougier, conseillère régionale de Bretagne, membre du Syndicat Mixte "Aéroport du Grand Ouest"
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